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Les marchés semblent unanimes, mais la Fed est divisée. Pourquoi la banque centrale maintient-elle néanmoins sa politique de baisse des taux d'intérêt et sur quelles données se base-t-elle ?

At the moment, hardly any topic concerns our investors as much as the question of where the US economy is heading. The debate is not only about potential interest rate changes by the Federal Reserve, but also increasingly about the political side of the economy.

La Réserve fédérale américaine (Fed) connaît actuellement un changement de paradigme. Ce qui a commencé comme une escarmouche sur les réseaux sociaux et s'est transformé en une immixtion politique ponctuelle est devenu une question systémique concernant les rapports de force en matière de politique monétaire.

La Fed perd son immunité. Ce qui a commencé par des tweets et des débats sur le personnel est en passe de devenir l'intervention la plus profonde dans la politique monétaire américaine depuis des décennies. Quelle indépendance reste-t-il lorsque le marché lui-même devient complice ?

Malgré une croissance au point mort et une inflation sous-jacente persistante, la Banque centrale européenne devrait maintenir ses taux inchangés pour le moment. Les risques sont jugés équilibrés, avec une priorité donnée à la flexibilité et à l’analyse des données. Face à une économie affaiblie, la BCE garde toutes les options ouvertes – la prochaine étape pourrait bien être une baisse des taux.

Malgré l'absence de données économiques due à la paralysie du gouvernement américain, la Réserve fédérale américaine s'oriente vers une nouvelle baisse des taux d'intérêt. Avec une réduction de 25 points de base, la banque centrale souhaite amortir les risques conjoncturels et garantir la liquidité.